Les ingénieurs peuvent-ils réparer le monde ?

Vous avez le plus de :

Vous avez le plus de :

A. L’INGÉNIEUR RATIONNEL

Ni tout noir, ni tout blanc : pour vous, le progrès technique n’est pas la solution à tout, mais pas la cause de tous nos maux pour autant. Vous savez que vous évoluez dans un monde contraint, dont il faut tirer le meilleur des règles en place. Pour vous, une bonne solution est une solution adoptée par le plus grand nombre. Et puis, vous avez compris qu’il faut de tout pour réparer le monde. Pour y arriver, vous êtes prêt à former une véritable Arche de Noé basée sur la coopération de tous les corps de métier, même si cela implique de laisser d’autres faire tanguer vos certitudes.

Dans ce contexte, n’oubliez pas : vos compétences en conduite du changement valent au moins autant que votre savoir technique.

B. L’INGÉNIEUR RÉVOLTÉ

Lassé par l’actualité, vous avez fini par vous résigner : le monde est décidément trop abîmé pour être réparé. Vous en êtes sûr, il faut tout envoyer valser pour mieux tout réinventer : les machines, le progrès, et même le système tout entier.

Puisqu’aucune solution existante ne vous correspond, à vous de concevoir la vôtre. Comme le disait l’anthropologue américaine Margaret Mead, « ne doutez jamais du fait qu’un petit nombre de gens réfléchis et engagés peuvent changer le monde. En vérité, c’est la seule chose que l’on n’a jamais faite ».

Mais attention à ne pas oublier pour autant que, parfois, « mieux vaut fait que parfait ».

C. L’INGÉNIEUR PROGRESSISTE

Pour vous, chacun son rôle, et chaque chose en son temps. L’ingénieur doit faire ce qu’il sait faire de mieux : maîtriser la technique pour élever nos conditions de vie. Quant à la société et à l’environnement, c’est à ceux qui nous gouvernent d’encourager les initiatives les plus vertueuses.

Vous êtes convaincu que le progrès va apporter des réponses et misez sur le béton bas carbone et les machines électriques pour nous sauver de la catastrophe. Gardez tout de même en tête l’adage populaire : « Tout seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin. » Ce n’est qu’en synchronisant les efforts de tous que nous créerons collectivement de meilleures conditions pour le vivre-ensemble.