Les ingénieurs peuvent-ils réparer le monde ?

Quiz

UN GRAND GROUPE

1. Pour réduire les nuisances sonores et environnementales sur le chantier du métro londonien, Soletanche Bachy (VINCI) a remplacé la grue à moteur diesel par une grue électrique branchée sur le réseau, une démarche qui a également permis de réduire les coûts. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un engagement du groupe de réduire ses émissions de CO2 de 40 % d’ici à 2030, qui implique des investissements de plusieurs centaines de millions d’euros, pour notamment remplacer les véhicules traditionnels par des véhicules électriques, hybrides ou à hydrogène.

UNE ASSOCIATION

2. À travers son association Graine en Main, Arthur Baur accueille des réfugiés sur un chantier d’insertion, une manière pour tous les travailleurs de découvrir d’autres approches et d’autres cultures.
VINCI accompagne chaque année 4 000 personnes vers le retour à l’emploi et s’engage en faveur de 5 000 jeunes issus des quartiers prioritaires lors d’un stage d’orientation grâce au programme Give Me Five et à l’entreprise VINCI Insertion Emploi.
Agréée entreprise adaptée et spécialisée dans le tri et la destruction des papiers de bureau, Élise compte 80 % de personnes en situation de handicap ou en difficulté d’insertion dans ses effectifs. Les Alchimistes, collecte et valorisation locale des déchets organiques des professionnels et des particuliers, se sont appuyés sur deux structures de réinsertion professionnelle (Études et chantiers et Halage) dès leur création.

UN GRAND GROUPE

3. Chez Soletanche Bachy (VINCI), le savoir-faire des ingénieurs est mis à contribution pour faire mieux avec moins. L’entreprise utilise la maîtrise d’ouvrage et la résistance des matériaux pour concevoir des pièces circulaires, notamment en dôme inversé, qui permettent de s’appuyer sur la force du sol pour réduire les armatures et économiser de la matière.
L’entreprise Ingénova collabore également avec le laboratoire de l’INSA pour repenser l’usage du béton, voire le remplacer (en utilisant des déchets de terre végétale) et privilégier une mixité des matériaux (association bois-béton, bois-métal, etc.).

UN GRAND GROUPE

4. VINCI Construction généralise l’usage de béton bas carbone sur ses chantiers, avec sa nouvelle gamme de béton Exegy. Comment est obtenu le béton bas carbone ? Le béton traditionnel est constitué de ciment (12%), d’eau (6%) et de sables et gravillons (82%). Le ciment est responsable à lui seul de près de 85% de ses émissions de gaz à effet de serre. Le principal constituant du ciment, le clinker, est obtenu en chauffant à 1500 °C un mélange de calcaire et d’argile. Cette décarbonation est responsable d’environ 60 % des émissions totales du ciment. En remplaçant le clinker par une composition de liants alternatifs minéraux, on obtient du béton bas carbone !

L’AGENCE (ENTRE UNE START-UP ET LE GRAND GROUPE)

5. Sur ses chantiers, l’agence Seuil Architecture réalise des diagnostics ressources des bâtiments anciens et analyse la déconstruction du bâtiment pour maximiser le réemploi ou la revente. L’entreprise travaille notamment avec l’association Recyclo’Bat – une ressourcerie du bâtiment ouverte aux particuliers et aux professionnels –, et fait de la récupération de matériaux pour le travail du menuisier d’intérieur. Chez VINCI, les filiales de démolition sont devenues des filiales de déconstruction, afin de réutiliser au maximum les matériaux usagés. Elles remplacent ainsi des carrières réelles par des carrières dites « virtuelles ». Pour transformer le béton usagé en granulats de réemploi, l’entreprise dynamite les poteaux en béton, en extrait le ferraillage grâce à des machines spéciales et broie la matière restante dans des unités de concassage mobiles.

UNE START-UP

6. En fournissant aux particuliers un outil de calcul de leurs émissions individuelles de carbone, la start-up Carbo mêle l’ingénierie aux sciences cognitives pour faire changer les comportements. Elle informe les particuliers et les pousse à l’action en gamifiant l’expérience et en créant de l’émulation entre individus.
En rassemblant ingénieurs, étudiants, enseignants, sociologues et économistes autour de la table, la fédération Ingénieur·es Engagé·es créée en 2017 par des étudiants de l’INSA Lyon à la suite du documentaire Ingénieur pour demain, s’engage pour faciliter la mise en relation des personnes engagées, inspirantes et en quête de sens dans le monde de l’ingénierie.